verse 1
Argenteuil, ville ouvrière, bastion rouge depuis des années.
En bas des rues, y'a pas la mer mais y'a la Seine à traverser.
Vous ne verrez pas d'ardoise sur le toit de nos maisons.
Si vous y t'nez, j'peux vous faire voir le plus joli béton d'la région.
En bas des rues, y'a pas la mer mais y'a la Seine à traverser.
Vous ne verrez pas d'ardoise sur le toit de nos maisons.
Si vous y t'nez, j'peux vous faire voir le plus joli béton d'la région.
chorus
Regarde, regarde ma ville, regarde-la pousser.
Regarde, regarde ma ville, écoute-la tousser.
Pour un touriste, c'est pas terrible, y'a pas grand-chose à photographier.
Seulement ici, question usines, on n'est pas mal organisés.
Regarde, regarde ma ville, écoute-la tousser.
Pour un touriste, c'est pas terrible, y'a pas grand-chose à photographier.
Seulement ici, question usines, on n'est pas mal organisés.
verse 2
Le maire est un homme responsable, doué d'un humour particulier.
Nos avenues portent les blases de tous les plus grands déportés.
Moi, j'aurais voulu vivre rue des Aubépines, allée des Oliviers.
J'avais un deux-pièces avenue Lénine, près d'la rue Paul Vaillant-Couturier.
Nos avenues portent les blases de tous les plus grands déportés.
Moi, j'aurais voulu vivre rue des Aubépines, allée des Oliviers.
J'avais un deux-pièces avenue Lénine, près d'la rue Paul Vaillant-Couturier.
chorus
Regarde, regarde ma ville, regarde-la pousser.
Regarde, regarde ma ville, écoute-la tousser.
Pour un touriste, c'est pas terrible, y'a pas grand-chose à photographier.
Seulement ici, question usines, on n'est pas mal organisés.
Regarde, regarde ma ville, écoute-la tousser.
Pour un touriste, c'est pas terrible, y'a pas grand-chose à photographier.
Seulement ici, question usines, on n'est pas mal organisés.
verse 3
Ici, pas de musique locale ni de folklore très développé.
Des groupes de rock ou des chorales qui font des tabacs dans les lycées.
L'quatorze juillet, y'a un bal et comme dans toutes les villes de banlieue
On peut compter sur les loubards
Qui viennent y faire valser nos p'tits vieux.
Des groupes de rock ou des chorales qui font des tabacs dans les lycées.
L'quatorze juillet, y'a un bal et comme dans toutes les villes de banlieue
On peut compter sur les loubards
Qui viennent y faire valser nos p'tits vieux.
chorus
Ben quoi, ben quoi, grand-mère ? On peut plus s'amuser.
Hé oui, hé oui, hé oui, grand-père, la musique a changé.
Argenteuil, ville ouvrière, bastion rouge depuis des années.
En bas des rues, y'a pas la mer mais y'a la Seine à traverser.
Hé oui, hé oui, hé oui, grand-père, la musique a changé.
Argenteuil, ville ouvrière, bastion rouge depuis des années.
En bas des rues, y'a pas la mer mais y'a la Seine à traverser.
verse 4
Et quand on voulait parler d'amour, y'avait pas trente-six solutions.
Le bois d'Cormeilles aux alentours ou bien le Moulin d'Orgemont.
Ceux qui voulaient jouer les riches allaient en boîte à Enghien-les-Bains
Mais comme me disait un ami d'un air triste
"J'peux pas danser rue Giscard d'Estaing".
Le bois d'Cormeilles aux alentours ou bien le Moulin d'Orgemont.
Ceux qui voulaient jouer les riches allaient en boîte à Enghien-les-Bains
Mais comme me disait un ami d'un air triste
"J'peux pas danser rue Giscard d'Estaing".
chorus
Regarde, regarde ma ville, regarde-la pousser.
Regarde, regarde ma ville, écoute-la tousser.
Pour un touriste, c'est pas terrible, y'a pas grand-chose à photographier.
Seulement ici, question usines, on n'est pas mal organisés.
Regarde, regarde ma ville, écoute-la tousser.
Pour un touriste, c'est pas terrible, y'a pas grand-chose à photographier.
Seulement ici, question usines, on n'est pas mal organisés.
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