(Georges Moustaki)
Je voudrais, sans la nommer, vous parler d'elle
Comme d'une bien aimée, d'une fidèle
Une fille bienvivante qui se réveille
À des lendemains qui chantent sous le soleil.
C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque.
C'est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne, qu'on traît, qu'on abandonne
Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer, lui rendre hommage !
Jolie fleur du mois de mai ou fruit sauvage
Une plante bien plantée sur ses deux jambes
Et qui traîne en liberté où bon lui semble.
C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque.
C'est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne, qu'on traît, qu'on abandonne
Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer, vous parler d'elle.
Bien-aimée ou mal-aimée, elle est fidèle...
Et si vous voulez que je vous la présente
On l'appelle Révolution Permanente.
C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque.
C'est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne, qu'on traît, qu'on abandonne
Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque.
C'est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne, qu'on traît, qu'on abandonne
Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer, vous parler d'elle
Comme d'une bien aimée, d'une fidèle
Une fille bienvivante qui se réveille
À des lendemains qui chantent sous le soleil.
C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque.
C'est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne, qu'on traît, qu'on abandonne
Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer, lui rendre hommage !
Jolie fleur du mois de mai ou fruit sauvage
Une plante bien plantée sur ses deux jambes
Et qui traîne en liberté où bon lui semble.
C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque.
C'est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne, qu'on traît, qu'on abandonne
Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer, vous parler d'elle.
Bien-aimée ou mal-aimée, elle est fidèle...
Et si vous voulez que je vous la présente
On l'appelle Révolution Permanente.
C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque.
C'est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne, qu'on traît, qu'on abandonne
Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit, que l'on traque.
C'est elle qui se soulève, qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne, qu'on traît, qu'on abandonne
Qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'au bout.
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